À découvrir
Venez découvrir le patrimoine historique et naturel du col du Grand-Saint-Bernard.
Une église baroque, un musée et son trésor, de nombreuses promenades été comme hiver…
L’église et le trésor
L’église de l’Hospice est la plus haute d’Europe. La première église date du XIIIᵉ siècle. En 1686, elle est rénovée sous sa forme actuelle. Sa visite est gratuite. Vous pouvez partager la prière de la communauté.
Un film retraçant l’histoire du col en quatre langues (fr./ it./ all./ angl.) est disponible sur demande. (durée 15 min)
À la salle du trésor sont exposés les plus beaux objets sacrés appartenant à la congrégation du Grand-Saint-Bernard.
Aller au musée
Le Musée de l’Hospice
Le Musée de l’Hospice est ouvert durant la saison estivale tous les jours de 10 h à 18 h. Dernière entrée à 17 h 30.
Le Musée de l’Hospice, regroupe environ 1350 objets archéologiques, ainsi que des collections d’animaux naturalisés, d’insectes et de minéraux. Ils permettent de découvrir l’histoire du Col et son patrimoine naturel et culture.
Les chiens saint-bernard
Les chiens saint-bernard sont célèbres pour avoir sauvé des voyageurs pris dans la tempête ou épuisés par l’effort et les conditions hivernales lors de leur ascension au col.
La congrégation s’en occupe jusqu’en 2005, année au cours de laquelle elle confie l’élevage à la Fondation Barry.
Les chiens saint-bernard continuent à passer la saison estivale sur le col où vous pouvez venir les saluer et même les promener.
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Randonnée et pèlerinages
L’Hospice du Grand-Saint-Bernard organise en toutes saisons des pèlerinages qui permettent de parcourir la montagne et de découvrir la spiritualité bernardine. Des camps de montagne pour jeunes et adolescents sont également proposés.
13 juin au 5 octobre 2025
Exposition temporaire
La prochaine exposition temporaire du Grand-Saint-Bernard sera placée sous le signe des alpages. De l’inalpe à la désalpe, ce sont près de 50 photographies réalisées par Andrea Alborno durant l’estive de 2024, dans deux exploitations, l’une valdôtaine, l’autre valaisanne. Une exposition qui montre notamment la fabrication du fromage d’alpage.
En savoir plus
«Ici le Christ est adoré et nourri » telle est la devise de la congrégation du Grand-Saint-Bernard et de son hospice. Si l’adoration passe par le cœur, la nourriture, elle, provient de la terre. Mais que mange le Christ ? Plus exactement, que mangent les innombrables passants qui se retrouvent à la table de l’hospice, et en qui les chanoines ont pour vocation d’accueillir le Christ ? Toutes sortes de mets, parmi lesquels le fromage d’alpage demeure une denrée familière.
Le fromage d’alpage a une valeur identitaire, qui dit l’attachement de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard à la paysannerie de montagne et aux nourritures qu’elle procure. Ce lien remonte aux origines. L’hospice, dès sa fondation au 11e siècle, s’est vu doté de fermes, de vignes et d’alpages pour sustenter les passants, cela au nom d’une hospitalité restée gratuite jusqu’en 1939 ! Ainsi, montrer la vie de l’alpage et la fabrication du fromage, revient à montrer l’une des sources d’approvisionnement qui rendent la vie possible à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard.
Situés entre 2000 et 2400 m les deux alpages photographiés par Andrea Alborno sont La Baou, en contrebas du col du Grand-Saint-Bernard, côté valdôtain, et La Peule, dans le val Ferret suisse. Le premier, tenu actuellement par Henri Diémoz et sa famille, appartient à la congrégation du Grand Saint Bernard depuis au moins 1303, tandis que l’alpage de La Peule, exploité par Nicolas Coppey, fait partie des biens de la bourgeoisie d’Orsières.
Les exemples qui distinguent un alpage de l’autre ne manquent pas. Une chose toutefois les unit, c’est la passion dont ces paysans témoignent lorsqu’ils accomplissent leur métier : vivre dans la montagne du printemps à l’automne, se lever chaque matin avant l’aube, s’occuper des bêtes, organiser la traite deux fois par jour et, pour couronner chaque journée, tenir ces belles et lourdes pièces de fromage, promesses à la fois de saveurs et de prospérité. Pour Henri Diémoz, « l’alpage, c’est le Paradis ! »
Dans ce milieu d’étendues alpines et de bâtiments de pierre, traversé de lueurs changeantes, l’histoire qui se déploie ici est le récit immémorial de l’humain au travail, chevillé à la montagne, poussé par la faim, aidé par le ciel. Et puisqu’il s’agit avant tout d’adorer le Christ, le photographe s’est aussi rendu le 15 juin 2024 à l’alpage de La Pierre, également propriété du Grand-Saint-Bernard, situé près de la route du col; ce jour-là, Mgr Jean-Pierre Voutaz, prévôt de la congrégation, y bénissait une nouvelle croix, invoquant la protection du Seigneur sur les humains et le bétail.
Pierre Rouyer
Musée de l’hospice du Grand-Saint-Bernard